Saturday, 31 May 2008

Esta noite quero...


Entre Aspas, "Criatura da Noite".

Monday, 26 May 2008

E é tão bom...

Respirar...
Respirar...
Just breathe...
Ar puro.






(...de nada. Quem merece, merece :)!)
Dou-te quatro, assim ficas com 28h...

Friday, 23 May 2008

Mes yeux...


Une guêpe s'envole, se pose, butine
Et l'image cogne à ma rétine
Mais déjà mon regard est loin
Je n'sais plus voir le quotidien

J'aim'rais m'réveiller sans mémoire
Redécouvrir c'que j'peux plus voir
J'ai écrit une petite annonce
Un mois déjà : pas de réponse

Cherche regard neuf sur les choses
Cherche iris qui n'a pas vu la rose
Je veux brûler encore une fois
Au brasier des premières fois

Je veux revoir ma première fleur
L'accompagner jusqu'à c'qu'elle meure
Et découvrir une flaque d'eau
Comme une porte pour descendre en haut

J'irai dimanche à Orly-Sud
Voir le métal s'prendre pour une plume
Ouvrant les doigts, joignant mes pouces
J'verrai mon ombre lui faire la course

Cherche regard neuf sur les choses
Cherche iris qui n'a pas vu la rose
Je veux brûler encore une fois
Au brasier des premières fois

Sentant les sons comme pris au piège
Je devin'rai mes premières neiges
Battant des mains comme un enfant
J'm'entendrai rire "Eh ! C'est tout blanc !"

Je veux poursuivre des nuages noirs
Au grand galop sur les trottoirs
Sous la tourmente, au mur du vent
Les parapluies deviennent vivants

Cherche regard neuf sur les choses
Cherche iris qui n'a pas vu la rose
Je veux brûler encore une fois
Au brasier des premières fois

Mais j'ai croisé sur mon chemin
Deux grands yeux bleus, deux blanches mains
Ses menottes ont pris mes poignets
Et ce sont ses yeux qui m'ont soigné

Des parapluies se sont ouverts
Un grand avion a fendu l'air
A deversé ses doux flocons
Tout était blanc... tout... non

A nos pieds brillait quelque chose
Et mes yeux ont reconnu la rose
Et j'ai brûlé tout contre toi
Au brasier d'une première fois

Renan Luce, L'Iris et la Rose.

Thursday, 22 May 2008

Tranquilidade...

Dá vontade de fechar os olhos,abrir a janela e voar, voar, voar...

Pour le haut plateau de Belleville
D'où je vois toute la ville
Et pour le vent qui tourne autour
Des fenêtres de la tour
Pour le trottoir ruisselant
Pour le café les croissants
Et pour l'accordéon qui boite
Au fond du souterrain moite
Pour la nuit sur les bateaux-mouches
Et pour sa bouche
Merci

Pour les matins sur l'oreiller
A cause des congés payés
Pour les écrans de cinéma
Posés dans la rue parfois
Pour les divas dévorées
Pour les odeurs adorées
Pour la mer car elle est gratuite
Et pour certains soirs de cuite
Pour les vieux murs sous les affiches
Et lherbe en friche
Merci

Pour cette pilule insensée
Que je prends sans y penser
Moi qui n'ai jamais fait l'amour
Avec un compte à rebours
Pour l'audace et le courage
De celles qui à mon âge
Ont su desserrer les coutures
Des générations futures
Pour ce plaisir qui nous dépasse

Jeanne Cherhal, "Merci".

Wednesday, 21 May 2008

...


Embrasse-moi dessus bord
Viens mon ange, retracer le ciel
J'irai crucifier ton corps
Pourrais-je dépunaiser tes ailes?
Embrasser, te mordre en même temps
Enfoncer mes ongles dans ton dos brûlant
Te Supplier de me revenir
Et tout faire Ô tout pour te voir partir

Viens, Emmène-moi là-bas
Donne-moi la main
Que je ne la prenne pas
Écorche mes ailes,envole moi
Et laisse toi tranquille à la fois
Mille fois entrelaçons-nous
Et lassons-nous même en-dessous
Serre-moi encore Serre-moi
Jusqu'à étouffer de toi...

Il y a des salauds
Qui pillent le coeur des femmes
Et des femmes qui n'savent plus trop
D'où l'amour tire son charme
Papillon de fleur en fleur
D'amour en amour de coeur
Ceux qui n'ont qu'une étoile
Ou ceux qui brûlent leur voile

J'aime tes larmes quand tu aimes
Ta sueur le sang,Rendons-nous amants
Qui se passionnent, qui se saignent
J'aime quand mon écorché est vivant
Je ne donne pas long feu
A nos tragédies, à nos adieux
Reviens-moi, reviens-moi
Tu partiras mieux comme ça

A force de se tordre
On en finirait par se mordre
A quoi bon se reconstruire
Quand on est adeptes du pire
Malgré nous, malgré nous
A quoi bon se sentir,plus grands,que nous
Deux grains de folie dans le vent
Deux âmes brûlantes,
Deux enfants...

Il y a des salauds
Qui pillent le coeur des femmes
Et des femmes qui n'savent plus trop
D'où l'amour tire son charme
Papillon de fleur en fleur
D'amour en amour de coeur
Ceux qui n'ont qu'une étoile
Ou ceux qui brûlent leur voile

Embrasse-moi dessus bord
Viens mon ange, retracer le ciel
J'irai crucifier ton corps
Pourrais-je dépunaiser tes ailes
Embrasser, te mordre en même temps
Enfoncer mes ongles dans ton dos brûlant
Te supplier de me revenir
Et tout faire, pour te voir partir

Viens,emmène-moi là-bas
Donne-moi la main
Que je ne la prenne pas
Écorche mes ailes, envole-moi
Et laisse toi tranquille à la fois
Mille fois entrelaçons-nous
Et lassons-nous même en-dessous

Serre-moi encore serre-moi
Jusqu'à étouffer de toi
Serre-moi encore serre-moi
Jusqu'à étouffer de toi...

Tryo, "Serre moi".

Tuesday, 20 May 2008


Lève toi c'est décidé
Laisse-moi te remplacer
Je vais prendre ta douleur

Doucement sans faire de bruit
Comme on réveille la pluie
Je vais prendre ta douleur

Elle lutte elle se débat
Mais ne résistera pas
Je vais bloquer l'ascenseur...
Saboter l'interrupteur

Mais c'est qui cette incrustée
Cet orage avant l'été
Sale chipie de petite soeur ?

Je vais tout lui confisquer
Ses fléchettes et son sifflet
Je vais lui donner la fessée...
La virer de la récrée

Mais c'est qui cette héritière
Qui se baigne qui se terre
Dans l'eau tiède de tes reins ?

Je vais la priver de dessert
Lui faire mordre la poussière
De tous ceux qui n'ont plus rien...
De tous ceux qui n'ont plus faim

Dites moi que fout la science
A quand ce pont entre nos panses ?
Si tu as mal là où t'as peur
Tu n'as pas mal là où je pense !

Qu'est-ce qu´elle veut cette conasse
Le beurre ou l'argent du beurre
Que tu vives ou que tu meurs ?

Faut qu'elle crève de bonheur
Ou qu'elle change de godasses
Faut qu'elle croule sous les fleurs
Change de couleur...
Je vais jouer au docteur

Dites moi que fout la science
A quand ce pont entre nos panses ?
Si tu as mal là où t'as peur
Tu n'as pas mal là où je chante !

Camille, "Ta douleur"

Monday, 19 May 2008

Semana purificadora....

Musique française...ma joie...

T’es beau…

T’es beau,
T’es beau parce que t’es courageux,
De regarder dans le fond des yeux,
Celui qui te défie d’être heureux.

T’es beau,
T’es beau comme un cri silencieux,
Vaillant comme un métal précieux,
Qui se bat pour guérir de ses bleus.

C’est comme une rengaine,
Quelques notes en peine,
Qui forcent mon cœur,
Qui forcent ma joie,
Quand je pense a toi,
A présent.

J’ai beau,
J’ai beau me dire qu’au fond c’est mieux,
Même si c’est encore douloureux,
Je n’ai pas de recoin silencieux.

C’est beau,
C’est beau parce que c’est orageux,
Avec ce temps je connais peu,
Les mots qui traînent au coin de mes yeux.

C’est comme une rengaine,
Quelques notes en peine,
Qui forcent mon cœur,
Qui forcent ma joie
Quand je pense à toi,

Toi qui sors de scène,
Sans armes et sans haine,
J’ai peur d’oublier,
J’ai peur d’accepter,
J’ai peur des vivants,
A présent.

T’es beau…

Pauline Croze, "T'es beau".

Wednesday, 14 May 2008

Hoje não...

Não me acordem.Hoje não me acordem.Hoje,sim hoje!
Não me acordem.
Não acordo.
Não me levanto.
Não abro os olhos.
Não lavo a angústia.
Não enxaguo a tristeza.
Não visto a alegria.
Não calço o sorriso.
Não bebo o brilho do olhar.
Não mastigo as lágrimas,
Deixo-as soltas ao vento...como o meu cabelo,
Como a minha vida,como o meu futuro, como o meu destino...

Pedro Abrunhosa,"É dificil".

Monday, 12 May 2008

Equilíbrio interior....

Após alguns anos, descobriram que tenho dois baços,um baço acessório.
Estão a crescer coisas dentro de mim.Um dia destes dou por mim com dois corações, quatro pulmões.Quer dizer, até já os posso ter.Se isto é de nascença, e só agora é que descobri...nunca se sabe.Talvez me cresçam uns bracitos e umas pernitas....Mas, nada é por acaso.Menos um rim,mais um baço.A isto chamo equilíbrio interior.Equilíbrio orgânico.
Tenho mais defesas, pois uma das funções do baço, é a de produção de anticorpos e linfócitos.Tenho também,aproximadamente,mais 150 g.
C'um caneco, estou cheia de sorte!

Wednesday, 7 May 2008

Ilegível...Incompreensível...

Disseram-me um dia destes que era um livro difícil de ler, pois tinha cadeado, ou melhor, código de dez números,alarme, arame farpado...
Não sou difícil de ler...Sou simplesmente um livro por abrir.Mas há que folheá-lo,lê-lo com olhos de ver.
Não se conhece um livro sem o abrir e ler.A capa não basta.
Mas, gosto. Sou um livro.Sou um livro.Difícil ou não sou um livro.
Que mesmo eu tenho dificuldade em abrir.Mas, sei que sou a única que não pode fugir disso.
Eis:
(...)
"Minha inteligência tornou-se um coração cheio de pavor,
E é com minhas ideias que tremo, com a minha consciência de mim,
Com a substância essencial do meu ser abstracto
Que sufoco de incompreensível,
Que me esmago de ultratranscendente,
E deste medo, desta angústia, deste perigo do ultra-ser,
Não se pode fugir, não se pode fugir, não se pode fugir!"
(...)
Álvaro de Campos

Tuesday, 6 May 2008

...


So,
So you think you can tell
Heaven from Hell,
Blue skies from pain
Can you tell a green field
From a cold steel rail?
A smile from a veil?
Do you think you can tell?


Did they get you to trade
Your heroes for ghosts?
Hot ashes for trees?
Hot air for a cool breeze?
Cold comfort for change?
Did you exchange
A walk on part in the war
For a lead role in a cage?

How I wish, how I wish you were here
We're just two lost souls
Swimming in a fish bowl,
Year after year,
Running over the same old ground.
What have we found?
The same old fears
Wish you were here

Pink Floyd,"Wish you were here".

Friday, 2 May 2008

Momentos congelados no tempo...

...que se derretem em mil gotas e se infiltram, abrindo caminho em direcção ao mar de emoções.A alma ficou em estado de hipotermia.As minhas pernas,dois caules com raízes profundas.Os dedos gelaram.Os braços pesados...
O coração deixou de bombear o sangue...foi parando lentamente...lentamente.Duas pedras,em vez de dois pulmões.Sufocava.
Um grito interior que encontrou as portas fechadas.O meu cérebro prestes a desligar-se.Mas, aguentou-se mais uns miseráveis segundos, para gravar bem fundo na memória esse momento.
Desligou-se.
Fiquei ali - Congelada no Tempo.
Espaço.


...E não é por nada mas o tempo anda fodido...